mercredi 22 octobre 2008

A TAGGER, TAGGER ET DEMI

Ok, mon titre est con, mais faut que je vous explique :

La dame du boudoir anglais d'à-côté (c'est là que je suis sensé mettre le lien)... m'a lancé un défi en me taggant : vous parler de mes cinq chansons préférées...et vous permettre de les écouter (merde, encore des liens à faire)...
Sauf que moi, je suis pas du tout calé sur la publication internet...C'est-à-dire que déjà ce blog, c'est un exploit...
Mais bon, dans la catégorie "on repousse les limites de la connerie", je vais tenté de m'améliorer...
Alors d'abord, le lien vers le fameux boudoir : http://ccommecachezmoi.blogspot.com/
houra, j'ai trouvé!

Ensuite, vous dire que 5 chansons, c'est impossible, et la "boudeuse" en sait quelque chose...

Donc, je me suis dit, lesquelles choisir et pourquoi ? Moi qui baigne dans la musique depuis ma plus tendre enfance...
Alors mon idée, ça a été de faire un voyage express musical à travers le temps pour voir comment mes goûts musicaux ont évolué et quelles ont été les étapes importantes de ma vie...
ça va sûrement vous surprendre mais vous me comprendrez peut-être mieux dans toute ma "complexité".

1ère étape : Dorothée ! J'ai 10 ans et je découvre que les chansons peuvent raconter autre chose que des histoires d'arbres magiques et de famille hérisson. Elles parlent aussi d'amours simples, de force, de vitalité, de rock'n roll, etc... Je me prends de plein fouet la tornade blonde Dorothée dont je ne quitterai le giron que 10 ans plus tard ! (Comment ça, j'avais déjà 20 ans?) La 1ère chanson qui me fait bouger, chanter, danser, crier, hurler, mais aussi taper des mains, taper des pieds, c'est "Tremblement de terre" . Avec peu de moyens et beaucoup d'imagination, je m'habille plus ou moins comme elle et ma chambre se transforme en scène de Bercy. Si j'avais été mes parents, j'aurais été saoulé ! mais comme dit Edith, "non, je ne regrette rien" !
http://www.dailymotion.com/relevance/search/dorothee%2Btremblement%2Bde%2Bterre/video/xuszb_dorothee-tremblement-de-terre_fun

2ème étape : on est en 1993. Je vais au cinéma voir Sister Act 2 avec Whoopy Goldberg. Et là, deuxième choc, je kiffe toutes les chansons du film, cette bande de jeunes super cool, bien que super en galère. Soeur Mary-Clarence, alias Delores Van Cartier, alias Whoopy les sort de leur merde en créant une chorale. La chorale gagne un concours de chant avec "Joyful, Joyful", libre (très libre) adaptation de l'Hymne à la joie de Beethoven. http://www.dailymotion.com/relevance/search/joyful%2Bjoyful/video/x1lyz5_sister-act-2-joyful-joyful_music
Et dans la bande, la petite qui débute la chanson en solo, c'est Lauryn Hill ! Je tombe dans la Fugees mania avec Killing me softly, Ready or not, Fu-gee-la et autres...bon c'est là que je triche : http://www.dailymotion.com/relevance/search/killing%2Bme%2Bsoftly/video/x9hqs_fugees-killing-me-softly_music

3ème étape : on doit être vers 94-95, elle est blonde, c'est pas un cerveau (mais plutôt des seins), elle a no soucy, elle s'appelle Ophélie Winter, dite "Ophelaï" et Dieu lui a donné la foi.
C'est là que je commence à m'enregistrer sur des cassettes que je customise à défaut de les commercialiser. Toujours en avance sur mon temps, je fais même un album de duos avec la "boudeuse" sus-nommée (non, je ne mettrai pas en ligne l'enregistrement !) Mais je me souviens notamment d'avoir enregistré avec elle "Shame on U" . http://www.dailymotion.com/relevance/search/winter%2Bshame%2Bon%2Byou/video/x260fx_ophelie-winter-shame-on-you_music

4ème étape : on avance dans le temps, on dépasse 1998 et je vis le premier drame de ma vie : mon père décède d'un cancer. Durablement marqué, je trouve dans la musique un moyen à la fois de m'échapper, et aussi d'exprimer ma peine. Je trouve dans certaines chansons les mots pour le dire... et même le penser. J'ai l'impression de me perdre un peu, je me cherche, je ne sais plus qui je suis et pas encore qui je serai. Ce que j'écoute est plus sombre, plus profond aussi.
Un titre de Véronique Sanson attire mon attention, à la période où je regarde dans le rétro et où je réalise que je viens à peine de me retrouver. "J'me suis tellement manqué". http://www.dailymotion.com/relevance/search/j%2527me%2Bsuis%2Btellement%2Bmanqu%25C3%25A9/video/x4vb9m_veronique-sansonje-me-suis-tellemen_music En prime avec la vidéo, t'auras les paroles !

5ème étape : comme si je retournais à la source des auteurs pour me (re)construire, je découvre Barbara. D'abord "L'aigle noir", l'incontournable. http://www.dailymotion.com/relevance/search/l%2527aigle%2Bnoir/video/xlwmr_barbara-laigle-noir-a-laurence_music
Je découvre en rédigeant ces lignes qu'il y a eu un clip ! énorme! Enfin, à l'époque, on disait scopitone.
Et puis je dois te dire ami lecteur-auditeur que cette chanson, je pense que c'est l'arbre qui cache la forêt ! Elle est magnifique et tout le monde la connait, mais Barbara, c'est la super classe dans la gaieté et dans le désespoir. C'est une oeuvre qui te raconte tout un tas d'événements de la vie, si bien que t'as l'impression de les avoir vécus, et que parfois, ça te touche à mort parce qu'elle dit ce que toi-même tu a vécu. Enfin, comment dire en mots ce qu'elle a déjà si bien dit.
http://www.passion-barbara.net/ et http://www.deezer.com/#music/artist/3590 (pour un aperçu...)

Voilà, tu sais presque tout...
Je finis avec d'autres qui compte, en vrac :
* ABBA (the groupe pour te faire bouger ton body!) http://www.deezer.com/#music/artist/180
* PATRICIA KAAS (le prochain album va être sublime, les enfants!) http://www.deezer.com/#music/artist/4664
* LYNDA LEMAY (la Barbara moderne, selon moi!) http://www.deezer.com/#music/artist/1555
* MARY COUGHLAN (jazz lady d'Irlande que j'adore depuis presque 15 ans) http://www.deezer.com/#music/artist/64603

Voilà, c'est fini, si je savais comment on fait, je te taggerais bien lecteur, pour te proposer de me livrer ton top 5 (triche acceptée).
Je te bise.

jeudi 9 octobre 2008

ça pourrait être des élèves de la Star ac...C'est en tous cas un lacher de "chanteurs", quoi que le terme "lâche" serait peut-être plus adéquat pour désigner l'acte odieux de celui qui les a poussé à chanter en direct et en groupe une chanson au titre prédestiné "Simply the best"...C'est en tous cas mon meilleur du moment dans la catégorie "l'humour des uns commence où s'arrête le talent des autres"...

vendredi 19 septembre 2008

La part de l'autre


" Que se serait-il passé si l'Ecole des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde... "
C'est un double roman que je vous conseille de lire.
Celui, terrible, d'Adolphe Hitler, de ses frustrations de jeune homme à sa folie guerrière extrêmement méthodique. C'est terrible, parce qu'on le comprend...enfin, ai-je envie de dire. Ce que j'ai compris, surtout, c'est que ce n'est pas rééllement de la folie. C'est une vision du monde, de ce qui est juste, de ce qui doit être et de comment le réaliser, qui parvient à ses fins. C'est une âme désechée qui en vient à tuer des millions d'humains. Sans jamais douter de lui.
Et puis le roman, magnifique d'Adolphe H, de Vienne, accepté à l'académie des Beaux-Arts, que la première guerre mondiale rendit à jamais pacifique. Doutant, constamment, d'ailleurs, de tout, de lui d'abord. Un homme vivant, épanoui, avec ses blessures,ses combats, ses amours, ses passions et ses désespoirs, un homme comme des millions d'humains.
Au début, incroyable, le timide jeune Hitler est plus sympathique que l'Adolphe de fiction. Et puis les histoires se déroulent et les sentiments confus du lecteur s'inversent tandis que les personnalités de l'un et de l'autre s'affirment pour basculer définitivement dans l'ombre et dans la lumière.
Ce double roman aux histoires entremêlées au long du 20ème siècle nous fait réfléchir longtemps sur notre propre compte. Hitler n'était pas un monstre duquel nous sommes immensément éloignés. C'était un homme...
Il y en a de meilleurs que d'autres...
Ce livre dérange parce qu'il fait réfléchir sur soi-même; sur la part de mauvais qu'on a chacun en nous, sur ce qui pourrait nous faire basculer dans l'horreur.
Il m'a plu parce qu'il fait réfléchir à la part de l'autre, en nous; celle qui fait que, finalement, on a envie d'être meilleur...

mardi 22 juillet 2008

la vision de l'abeille

J'ai toujours tenté dans ma vie personnelle d'avoir un "sens" féminin : c'est-à-dire l'intuition, l'ouverture d'esprit, l'esprit, justement ! Bref, tout ce qui a priori, fait les qualités d'une femme et qui nous manque à nous, les hommes. Il me semble qu'ainsi, j'en suis un peu "meilleur" (puisqu'ayant les qualités des deux sexes, le fort et le beau, comme on dit).

Mais ma femme a le don de me ramener facilement à ma triste condition d'homo erectus, de mâle primal et primitif.
Dernier exemple en date, ça concerne la vaisselle. Il se trouve que je suis loin d'avoir la vision de l'abeille quand il s'agit de faire l'inventaire des choses à laver. Ma vision s'étrique invariablement.
Ainsi, étalez mesdames largement sur le plan de travail divers assiettes, casserolles, faitouts, tétines, tupperware et autres...
Moi, l'Homme, tout fier, j'aurai fait (peut-être pas le jour même...) la vaisselle. Et j'insiste sur la notion de fierté, de cadeau que je fais à ma femme par l'intermédiaire de cette vaisselle si gentiement faite afin d'alléger la longue liste de ses tâches ménagères...
Lorsque Madame rentre, je m'empresse de lui montrer l'oeuvre achevée.
Pourquoi remarque-t-elle toujours que j'ai oublié de laver le tupperware avec son fond de bouillon de légumes, qu'elle avait sorti du frigo afin qu'il soit lavé? Et pourquoi ce foutu tupperware a-t-il pris de la barbe blanche à l'intérieur? Et pourquoi voit-elle aussi l'énorme couvercle du faitout sur les plaques électriques? Et pourquoi moi, je ne les ai pas vu ces vilains objets sâles qui ternissent la beauté du sublime geste que je venais d'accomplir?
C'est peut-être ça, justement, la différence entre les hommes et les femmes...
L'homme a la vision qui se réduit dès qu'il s'agit de faire le ménage; la femme voit toujours ce qui n'a pas été fait, et jamais ce qui a été fait...

samedi 12 juillet 2008

MES ANNEES 90 A LA POUBELLE

J'ai passé une semaine chez Maman. J'avais promis que je rangerais le grenier. On y avait pas touché depuis 10 ans ! Quand mon père est tombé malade, et qu'il est resté à la maison, il avait entrepris différents travaux domestiques, dont un aménagement du grenier avec laine de vers (c'est quel "ver" cette laine là?) et revêtement bois. Et puis la maladie l'a rongé et la fatigue puis la mort l'ont empêché de finir. Dans le grenier sont restés entassés mes jouets d'enfant, mes cours d'école(s), mes posters, mes courriers. La poussière s'est posée dessus, ça a un peu moisi.

Cette semaine, j'ai ouvert la porte des souvenirs et de l'enfance. Barbara l'avait pourtant dit "j'ai eu tord, je suis revenu au temps caché des souvenirs, du temps béni de mon enfance".
Je ne sais pas si j'ai eu tord; je crois que ça m'a fait du bien. J'ai retrouvé des vieilleries, des choses essentielles à mon coeur, et des mauvais souvenirs à mettre à la poubelle.

Et là, ce fut le grand autodafé des années 90 : j'ai fait de grands sacs poubelles et j'ai trié tout ce qui gisé sur le sol. Les années 90 étaient déjà mortes; je leur offrait une sépulture. Voulez-vous savoir qui, quoi?
Les posters d'Hélène et de ses amis les garçons et les filles, qui étaient bien plus jeunes que maintenant (ils avaient 25-30 ans et pas 40!!), les mannequins Cindy Crawford, Claudia Schiffer ou Cameron (c'était la mode, dans l'temps, les mannequins), les revues de cinéma annoncant les films du jeune et beau Leonardo di Caprio et du drôle (!) Christian Clavier.
Et puis j'ai jeté des heures de bancs d'école, des années de torture et de souvenirs. Mon Dieu, qu'en reste-t-il? A la poubelle les cahiers d'Allemand et de Latin, les fiches de vocabulaires, les devoirs aux notes moyennes du style "en progrès mais pourquoi avez-vous choisi si compliqué?Votre analyse s'apauvrit au fur et à mesure." Je m'en fous pour la vérité, j'ai gardé que les bons devoirs, les supers apréciations... J'ai aussi gardé des cartons sur lesquels j'écrivais les phrases mémorables des profs du lycée; j'avais complètement oublié que j'avais tout ça, il y en a de vraiment bonnes; je les mettrai sûrement sur le blog un de ces jours, ça amusera mes amis lecteurs qui ont connu ces profs avec moi, et aussi les autres qui pourront rire de ces "annales" de la profession d'enseignant.

J'ai eu du mal à jeter Hélène parce que ceux qui me connaissent savent à quel point elle a compté dans ma vie d'enfant. Mais j'ai 29 ans. Je n'accrocherai plus qu'aux murs de mes souvenirs les posters de mes héros; je ne suivais même plus leurs aventures; les vrais jeunes d'aujourd'hui ne la connaissent même pas : elle n'a pour eux jamais chanté à la télé. D'ailleurs, Cricri d'amour, ça leur évoque juste vaguement quelque chose, comme une expression populaire. Pour expliquer aux jeunes : c'était notre "Plus belle la vie" à nous ! Heu...un doute affreux : ça regarde "Plus belle la vie", les jeunes??
Et après avoir jeté tout ça, je me suis senti bien, comme si j'avais fait le deuil de toutes ces années. Parce que je me suis donné le droit d'avoir bientôt 30 ans. Je me suis donné le droit d'être un adulte.
J'ai pris soin de mes objets d'enfance et j'ai jeté tout ce qui avait mal vieilli, j'ai gardé le meilleur du grenier comme si je gardais le meilleur de moi et je me suis senti bien.
Mes années 90 sont à la poubelle, mais elles ont droit au souvenir.

jeudi 26 juin 2008

POMPEI


Le temps est lourd en cette dernière semaine d'août de l'an 79, l'atmosphère étouffante dans la somptueuse baie de Naples où de nombreux Romains sont venus savourer les derniers jours de l'été. Une étrange odeur de soufre flotte dans l'air. Attilius, jeune ingénieur chargé de l'entretien du gigantesque aqueduc qui alimente la baie en eau potable, est inquiet. Son prédécesseur a disparu sans laisser de traces... et le Vésuve se réveille. Les signes du désastre se multiplient. Attilius pressent que la ville de Pompéi se prépare à vivre ses dernières heures et tente l'impossible pour sauver la vie de Corelia, la fille de son pire ennemi, dont il est tombé amoureux. L'auteur, en dramaturge raffiné, fait du lecteur le témoin d'un implacable compte à rebours.
Avec ce livre, on découvre une Italie moderne, avec sa puissance, sa fierté, son insouciance, son opulance. Ah Pompéi, son raffinement, ses marchands, ses tavernes, ses bordels, ses putes, ses esclaves et ses nantis. Et puis la menace; l'angoisse pour certains, la confiance pour d'autres.
On est en 79 av JC, mais ça pourrait se passe aujourd'hui, parce que les hommes ne sont toujours que des hommes. C'est comme pour le Titanic, on connaît l'issue fatale, et pourtant, on tremble en craignant le pire et on se demande qui en réchappera...
J'ai dévoré le livre... Alors je le dis, parce que le dernier livre que j'avais lu ne m'avais pas plus, alors j'en ai pas parlé...

FOU RIRE CHEZ FOGIEL

FOU RIRE CHEZ FOGIEL
Vidéo envoyée par lolo54000

J'avoue les fou-rires, je suis fan...bon client, quoi...
Par exemple, j'adorais les fou-rires de Denise Fabre...Je finissais en larmes à chaque fois que je les regardais dans les bêtisiers....
Alors celui-là, c'est le dernier en date...la tête de Marco ! J'adore ! C'est qu'on a failli le perdre !

mardi 24 juin 2008

UN VRAI MOMENT DE BONHEUR

Si tu veux te détendre, te faire du bien, te dire que l'Humanité a quand même du bon en elle (je sais, tu te le dis pas souvent...), alors prend 4 minutes pour regarder cette vidéo. Je t'offre 4 minutes de bonheur...Avoue que c'est pas tous les jours...

Je te dirais presque "je t'aime", ami lecteur, après avoir vu ça...

mardi 10 juin 2008

J'ai longtemps hésité...et puis c'est devenu une évidence...


5 mois après le décès de ma grand-mère, je me décide à mettre sur le blog le texte que j'ai écrit pour lui rendre hommage et saluer sa mémoire. J'ai lu ce texte, tant bien que mal, à sa messe d'enterrement.
Le jour même où j'ai appris son décès, j'ai écrit frénétiquement, tout ce qui me passait par la tête, tout ce qui me faisait penser à elle.
Je la sens toujours présente autour de moi, et je garde au creux du coeur tout ce qu'elle m'a transmis jusqu'à aujourd'hui. S'il y a un Dieu, quelque part, qu'il lui dise combien je l'aime.

Le 07 Janvier 2008, un tunnelier a fait une percée dans les nuages du Calaisis pour ouvrir à Denise Duclay, née Grassien, un petit coin de paradis. Après plus de 89 années de pieux forage, c'est sûrement avec son enthousiasme habituel qu'elle a découvert des paysages "de toute beauté", comme elle disait. Quand nous partions en voyage, elle nous demandait le programme pour nous "suivre" à distance au jour le jour. A nous aujourd'hui de la suivre.

Les voyages Courtaud reprennent du service. Dans l'autocar en route vers là-haut, elle s'est assise juste derrière le chauffeur, pour pouvoir lui demander quelques haltes, histoire de sortir son appareil photo du vieil étui noir et réaliser quelques clichés à faire agrandir. Souhaitons qu'elle ait pour guide Sainte-Thérése de Lisieux, qui l'a toujours accompagnée dans ses prières sur les chemins de la vie.
Dans son voyage organisé par les instances divines, le comité d'accueil sera assuré par ceux qu'elle aime : ses parents, son mari, ses frères, son beau-fils. Avec leur aide, elle va aménager son coin de Paradis, que je vais tenter de vous décrire.

Dans la rue, il y a une église, un salon de coiffure, un café qui ne désemplit pas. Il y a une petite école où les enfants du Cours Préparatoire apprennent à lire avec Rémy et Colette. Elle leur expliquera qu'en se battant, on réussit toujours. Que l'échec n'est pas une fatalité. Elle leur fera aimer les animaux : chiens, chats, ânes, poules et j'en passe.
Dans la maison, il y a un porte-manteau avec une fourrure et un béret. Il y a au mur les photos de mariage de ses enfants. Il y a une grande bibliothèque où s'entassent des livres commandés chez Sélection du Reader's Digest; les trésors du Monde sur papier glacé.
Sur la table, les courriers des amis fidèles, les factures à payer, les "réclames" du supermarché, les catalogues des maisons de Vente par Correspondance. Nous gardons tous chez nous un article de Vitrine Magique à l'utilité superflue mais essentielle à nos yeux : une calculatrice – convertisseur – radio – réveil, un Père-Noël chantant, une friteuse miniature, une poupée mécanique… Nous penserons toujours à elle en regardant ces objets.
Et puis il y a un calendrier de la Poste. Le facteur n'avait que des chats cette année. Elle a réussi à avoir un chien. Parce qu'elle le voulait. Cette volonté d'obtenir ce qu'elle voulait, jusqu'à l'entêtement parfois, je crois qu'elle nous l'a transmise.
Il y a sur un meuble des disques où se côtoient musiques sacrées, vieux succès français, opéras et chansons en patois. Elle aime surtout la musique qui parle à l'âme. Aux anges, elle impose silence pour entendre cette musique jusqu'au fond du cœur.
Il y a un jardin où elle fait des boutures.
Il y a une cuisine où chaque 24 décembre, elle continuera de cuisiner le plum. On éteindra la lumière et on versera du rhum dans le cratère. Des flammes bleues jailliront et mettront des étoiles dans nos yeux, comme au temps des Noëls de notre enfance.
Et puis il y a une télévision qui retransmet des matchs de foot, des messes, des concerts au Nouvel An, et des épisodes de "Plus belle la vie".

Avec tout son univers, elle fait en sorte que la vie soit plus belle, justement. Elle ouvre sa porte à tous. Elle avait le cœur fidèle. Ses employés faisaient partie de sa famille : le dévouement de Piti, la chaleur de Nadège, la disponibilité de Monique, dont elle nous parlait souvent, les éboueurs à qui elle offrait un verre pour se réchauffer. Elle avait l'habitude de glisser en douce dans un coin de nos valises des boites de conserves, des bouteilles, des cadeaux, que nous découvrions avec surprise une fois rentrés chez nous.
Elle avait ses passions, ses dégoûts, ses trucs à elle, ses astuces, ses "recettes de grand-mère". Si vous avez un rhume, pensez à ce conseil qu'elle nous prodiguait chaque fois comme pour la première fois : "Trempe un gant de toilette dans de l'eau bien chaude et pose-le sur tes sinus. Fais ce que je te dis ! Tu verras, ça ira mieux!"
Aujourd'hui, je crois que nous devrions tremper ce gant dans l'eau chaude des souvenirs et de son amour, et l'appliquer sur nos peines.

Je veux croire qu'elle va continuer à veiller sur nous tous, comme elle l'a toujours fait. Sa famille, c'était sa plus grande fierté. Elle disait à qui voulait l'entendre qu'elle avait 14 arrière petits-enfants. Un exploit ! Elle suivait le parcours de chacun d'entre nous avec le même intérêt, avec le même amour. Elle nous appelait Gamin, Fieu, M'file. On l'appelait Maman, Ma Tante, Manise, Mémé, Déda.

Aujourd'hui, elle nous réunit pour nous rappeler d'où nous venons, où sont nos racines. Tandis que les branches de la famille continuent de pousser, faisons en sorte que notre arbre soit solide. C'est certainement le plus bel hommage que nous pouvons lui faire.
Gardons dans un coin de notre mémoire les souvenirs heureux que nous partageons avec elle, les histoires qu'elle nous racontait, accompagnons-la avec joie dans sa nouvelle vie qui commence, et faisons vivre, tel en haut, tel en bas, son petit coin de Paradis.

mercredi 4 juin 2008

CONCOURISTE

J'ai pas pris le temps d'en parler avant, alors j'explique pour ceux qui sauraient pas : j'ai passé les 28 et 29 mai un concours d'Assistant qualifié à la conservation du Patrimoine et des bibliothèques. Et j'avais pris option "Musées"... Domaine où je ne connaissais absolument rien !!
Y'avait bien sûr l'option Documentation-Archives, domaine pour lequel je me suis formé sur le tas chez Drucker, à la sueur de mon front et à la force du poignet (elle est con, cette expression !). Mais je me suis dit que les Musées me permettraient un contact avec un public, ce que les archives permettent peu...
Alors pour préparer ce concours, je me suis inscrit sur internet à un site qui était sensé me proposer des sujets. Je devais les traiter, et recevoir un corrigé par mail...ça commencait plutôt bien. J'ai fait un sujet, j'ai reçu la correction. Pas mal, pour un début...Et puis un jour, j'ai eu l'idée d'aller sur le site du CNFPT (organisme qui organise le concours) et je me suis aperçu que cette société me préparait au concours...ancienne formule !! C'est-à-dire une synthèse de textes! Or la nouvelle formule, c'est une dissertation ! Rien à voir donc. Comme un con, fidèle à mon habitude, j'ai pas pris le temps d'aller râler, ils ont encaissé mes 80 € et n'ont plus jamais entendu parler de moi...
J'ai donc acheté sur ebay un bouquin "annales du concours"...Qui ne comportait qu'une série d'épreuves nouvelle formule, forcément, celles de 2006.
C'est là que j'ai commencé à flipper, quand je me suis rendu compte que j'y connaissais rien, que je comprenais pas les questions !
Retour sur internet à la recherche d'une auto-formation accélérée !
Le site du Ministère de la Culture a édité des "muséofiches" pour tout savoir sur l'organisation et les pratiques d'un musée...Elles sont destinées aux professionnels qui ont besoin de plus d'infos sur des cas précis, mais du coup, ça a été une bonne aubaine pour moi, j'ai tout lu !! J'ai fait mes propres fiches de révision, ça me rappelait le bac !!
J'ai bien sûr galéré pour mémoriser les textes de loi (mon dieu, quand je pense que je voulais faire du droit...lol)...
Et puis après, j'ai fureté sur le net à la recherche des grands thèmes d'actualité qui font débat dans le milieu culturel et dans les musées !
Ben je sais pas si vous êtes au courant, mais il s'en passe de belles, dans le milieu !

J'ai par exemple appris que le Louvre va aider un musée à Abu Dhabi, dans les Emirats Arabes Unis. (C'est comme pour le Louvre-Lens, mais chez les Arabes)... Le Louvre va prêter ses oeuvres pendant 3 ans renouvelables et aider pendant 10 ans à bien tenir le musée, à avoir une certaine éthique (toujours le côté je sais tout des occidentaux ! ) ...sauf que là où le bas blesse, c'est que ce musée va être construit sur une île, au milieu de parcours de golf, d'hôtels de luxe, de casinos, de centre commerciaux et de plages de sable blanc, bref, un paradis (c'est d'ailleurs le nom de l'île) pour gens très très riches !! On est loin de la culture pour tous prônée par notre pays, non?
Et puis, c'est là que je vous parle de Claire, la petite chérie de mon super ami Philippe. Il se trouve qu'elle passait le concours en même temps que moi ! Du coup, elle m'a donné des tuyaux. Elle était certaine (et j'étais d'accord avec elle) que le sujet serait sur l'inaliénabilité des collections. Pour vous résumer : en France, les musées nationaux n'ont pas le droit de vendre leurs oeuvres. Elles sont protégées .Or, Sarkozy a demandé à Christine Albanel de lancer une refléxion sur "la possible aliénation des oeuvres". Un rapport a été rédigé disant évidemment (et sans vouloir froisser le commanditaire) que c'était vraiment pas une bonne idée...Bref, ça fait tempête tout ça, dans le milieu ! Le rapport datant de février, je me disais que ça pouvait être la bonne période pour la rédaction de notre sujet...Et que le rédacteur serait inspiré...

Et une semaine avant de passer le concours, je reçois au travail la gazette du ministère de la culture. J'allais la jetter à la poubelle, comme d'habitude, quand je me suis dit "attends, on sait jamais, y'a peut-être des choses intéressantes")...
Et je trouve un entrefilet sur la question de la gratuité dans les musées ! Avec un lien ...je vais voir, je trouve le résumé d'une étude sur la perception qu'on les publics de la gratuité au musée...Super intéressant, je le lis 2 fois, pour bien m'imprégner...
Et devinez quel était le sujet de notre épreuve, finalement : "Le directeur du Louvre a dit que selon lui, l'Education primait sur la gratuité pour attirer de nouveaux publics dans les musées...Partagez-vous cet avis?"

Bingo, j'ai eu trop de la chance, j'ai gratté comme un fou pendant 3h ! J'avais encore tout en tête...
J'ai bien sûr dit que l'Education était primordiale et la gratuité, qu'un moyen....
A votre avis?

Le lendemain, l'épreuve consistait en 10 questions : là, ça a été plus dur, j'ai sorti les rames et fais au mieux. Merci, mention spéciale aux questions sur les "publics empêchés" (c'est quoi, ça ?!), les textes de loi, oh et puis je pourrais tout citer, en fait lol

Enfin, epreuve d'anglais : traduire un texte trop facile, j'étais ravi de l'épreuve (surtout qu'elle est facultative et qu'elle sert à récuperer des points).

Donc, finalement Claire avait tord, pas une seule question sur l'inaliénabilité ! On s'en contrefout au CNFPT...bravo !

Les résultats, c'est le 10 septembre...Là, je saurai si je suis "admissible" et si je peux aller passer l'oral devant un jury (moi qui voulait faire la nouvelle star!)...
Alors, on se calme tout de suite, on était 480 candidats pour les musées, et il y a 10 postes disponibles !!
L'année dernière, ils avaient pris 16 candidats à l'oral, vous imaginez ! Ya plus qu'à croiser les doignts, les enfants !
Je termine par remercier Claire que les épreuves m'ont permis de mieux connaître, c'était super d'être ensemble, et Philippe qui l'a accompagnée le jeudi, c'était une bonne occasion de se revoir !

mercredi 21 mai 2008

Les lumières du Nord


Figure de proue de la littérature sentimentale, Nora Roberts nous offre un roman plein de suspense, d'aventures et de passion, sous les lumières irréelles des aurores boréales. Policier à Baltimore, Nate Burke a assisté, impuissant, à la mort de son coéquipier. Rongé par la culpabilité, il accepte un poste en Alaska, où il espère pouvoir commencer une nouvelle vie. Lunacy : cinq cents âmes, la nuit tombe à midi, la température dépasse rarement zéro. A priori, le dépaysement est garanti. Les choses se compliquent quand on retrouve dans les glaces le cadavre d'un homme poignardé il y a seize ans. Aidé de la très troublante Meg, la fille du défunt, avec qui il entame une fougueuse liaison, Nate est bien décidé à tirer l'affaire au clair...
J'avoue que j'étais très réticent à lire ce livre...J'en arrivais à me demander pourquoi je l'avais acheté. ET puis bon, je me suis lancé, malgré tout...Il ne m'a pas fallu 10 pages pour accrocher à l'histoire, à l'ambiance et m'attacher aux personnages. Si vous connaissez la série Six Feet Under, j'aurais bien vu Peter Krause et Rachel Griffiths dans les rôles principaux. L'histoire policière est super bien menée...on se demande vraiment qui, parmi les habitans de Lunacy a bien pu tuer ce gars dans la montagne 16 ans auparavant. Et puis le personnage principal est si mal au début de l'histoire qu'on espère vite qu'il ira mieux...Heureusement, on peut trouver l'amour et réchauffer son coeur, même dans les grands froids. Je les ai quittés à regret, ces personnages qui ont réussi le pari de vivre la où il fait nuit en plein jour, et vice versa... Une adaptation télé pourrait être assez sympa, finalement !
Je le recommande, vraiment !

mardi 29 avril 2008

MYSTERES - Le mystère de la maison normande

[13] MYSTERES - Le mystère de la maison normande
Vidéo envoyée par Indiana-Jones30

Je suis sûr que vous avez été marqués, enfants, par l'histoire de cette maison hantée où les pommes volaient à travers la pièce...
Eh bien j'ai retrouvé pour vous (merci dailymotion!) la video intégrale du reportage de l'émission MYSTERES....

lundi 21 avril 2008

Les malades en série

Difficile semaine pour la famille Lesaffe :
on a décidé d'être tous malades en même temps !
Sixtine a opté pour le poussage de dents. Qu'elle traduit par de fortes fièvres, un caractère très bougon. Les parents doivent garder le sourire mais c'est dur quand on est soit même malade.
Ainsi, c'est Papa qui a ouvert le banc avec de belles hausses de température. La fièvre montait à El Montreuil. On découvre la fonction cocotte-minute dans le lit conjugal.
Maman pensait soigner Papa, mais elle a attrapé la même chose...en pire ! Une maman en version complètement amorphe. L'apathie est donc aussi une maladie...
En ce début de semaine, on a l'impression de commencer à remonter la pente quand...Sixtine repart pour une fièvre dentaire et nous sort une 6ème dent, timidement...

Au fait, ça fait combien de dents, un bébé?

jeudi 3 avril 2008

LE DERNIER QUI PART FERME LA MAISON


On suit à travers ce roman, la vie de cinq bobos : tout d'abord, autour d'une mère atteinte d'Alzheimer, dont le lourd secret remonte comme du fond de la conscience, deux soeurs rivales, Elizabeth et Patricia, s'affrontent, l'une si perfectionniste qu'elle en devient inhumaine, l'autre si généreuse qu'elle en est parfois suspecte, deux soeurs, ombre et lumière. On retrouve aussi Thomas et Hélène, en instance de divorce, qui sont sur le point de vendre la maison voisine. Thomas s'est entiché de Chloé, une bombe, genre 'chieuse'. Hélène se déniaise avec un chanteur. Par hasard, tout ce petit monde se retrouve en Normandie. S'en suivent quiproquos et coups de théâtre.
Pendant deux jours, tous et toutes vont se poursuivre en une ronde qui ressemble à la vie, compliquée et pleine de surprises. C'est une comédie contemporaine autour du blues des quadras : familles décomposées, parents qui vieillissent mal, course à l'argent et à la réussite, poursuite illusoire de la jeunesse et de l'amour, malentendus et mensonges.
L'histoire est racontée à plusieurs voix; les personnages sont tour à tour narrateur. On en comprend grâce à ce procédé toutes les émotions et les raisons de leurs actes. On ne juge personne. Et puis "le coeur a ses raisons..."
Ces personnages nous ressemblent tant finalement, ni tout à fait bons, ni tout à fait mauvais...
Michèle Fitoussi a une écriture à la Anna Gavalda : les personnages et les histoires deviennent réels au fil des pages. On ne le lache qu'à regret, ce livre. On se surprend à tourner la dernier page, incrédule, en se demandant s'il y a une suite quelque part.
Et si la suite était en nous.
Et si Michèle Fitoussi nous avait donné de l'Espoir, tout simplement...

mardi 1 avril 2008

Strip Tease - Allo Police (Belgique)

Strip Tease - Allo Police (Belgique)
Vidéo envoyée par Undermax

Chers amis télé-lecteurs, attention, cette séquence peut heurter la sensibilité des plus jeunes, en raison d'images choquantes, et de propos plus ou moins explicites (pour ceux qui comprendront...tendez bien l'oreille).
Alors éloignez les enfants et rameutez vos potes.
Quand je pense que Jacques Brel chantait "la quête"...y'avait un double sens ?

jeudi 27 mars 2008

Le régime - 3ème semaine

Biiiiiiiiien..........
J'ai fait n'importe quoi ! J'ai bu beaucoup d'alcool (qui a dit "comme d'habitude" ?!!)
J'ai mangé pour deux.
Resultat on ajoute 600 grammes sur la balance.
Conclusion : je suis fortiche pour me précipiter sur tout ce qui m'est interdit.
Je crois qu'il faudrait me dire "mange tout ce que tu veux et tu maigriras" mais suis pas sûr que ce soit efficace pour le régime :p

C'est curieux cette façon que j'ai de rêver à ce que je devrais pas consommer...
Et je vous le dis tout de suite : j'ai pas fait mieux en ce début de semaine ! Allez lundi, je reprends les choses en main ... promis ?

lundi 17 mars 2008

L'ENFANT DE NOE



Nous allons conclure un marché, veux-tu ? Toi, Joseph, tu feras semblant d'être chrétien, et moi je ferai semblant d'être juif. Ce sera notre secret, le plus grand des secrets. Toi et moi pourrions mourir de trahir ce secret. Juré ? - Juré. " 1942. Joseph a sept ans. Séparé de sa famille, il est recueilli par le père Pons, un homme simple et juste, qui ne se contente pas de sauver des vies. Mais que tente-t-il de préserver, tel Noé, dans ce monde menacé par un déluge de violence ? Un court et bouleversant roman dans la lignée de Monsieur Ibrahim... et d'Oscar et la dame rose qui ont fait d'Eric-Emmanuel Schmitt l'un des romanciers français les plus lus dans le monde.


Chaque fois que je referme un livre d'Eric-Emmanuel Schmitt, je me sens un peu plus Homme, un peu meilleur. Chaque fois, je me sens apaisé. Je retrouve foi en la race humaine.

Il a le don de nous offrir, par des histoires simples, de merveilleuses leçons de vie. L'histoire est racontée par le jeune garçon, avec ses yeux sur le monde, sur l'horreur de la guerre. Les grandes peurs et les petits bonheurs d'un orphelin de la guerre dans cette école où le Père Pons "collectionne" les enfants de Dieu. Dans la même veine, évidemment, "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran". Des merveilles à lire. Car Schmitt est un écrivain "à collectionner"...

LA TOUCHE ETOILE


Ni Dieu ni Diable, Moïra, dans la mythologie grecque, représente la destinée. Amoureuse de l'existence terrestre qu'elle ne connaîtra jamais, elle s'attache à faire advenir l'improbable chez ses protégés en brouillant les cartes quand elle les juge mal distribuées. Ainsi Marion, qui s'est mariée en espérant former un couple moderne, respectueux dela liberté de l'autre, découvrira qu'on souffre comme au temps de Racine même si on a signé le contrat de Sartre et Beauvoir. Mais Moïra lui fera vivre, en marge, une liaison passionnée avec un Irlandais un peu fou, un peu poète, comme les Celtes le sont si souvent. Sa mère Alice, 80 ans, journaliste féministe de choc, grand-mère indigne et pourtanttendre, s'est juré de ne pas se laisser déborder par la vieillesse. Un défi osé que Moïra, invisible et présente, l'aidera à relever avec panache. Alice affrontera son âge avec une lucidité impitoyable et un humour décapant, dans un monde où vieillir est un délit . La touche étoile est une leçon des Ténèbres dite sur le ton de l'allégresse. Le roman émouvant et drôle de plusieurs générations de femmes.
Un formidable livre qu'il faut lire à tout âge. Si vous êtes jeune, vous apprendrez ce que ressentent les personnes dites "âgées". Mais qu'est-ce que c'est, au juste, être "vieux". C'est comment dans la tête? Et dans le corps ? Désolé, mais vous aurez la confirmation que la jeunesse n'a qu'un temps. Mais qu'on peut aussi en rire.
Si vous êtes ce "vieux", vous lirez enfin ce que personne n'ose dire. Vous vous souvenez de Nicole de Buron ? Imaginez que les Saintes chéries sont septuagénaires, maintenant, mais qu'elles n'ont pas pour autant perdu de leur détermination à être indépendantes, libres !
Si vous êtes entre deux âges, vous comprendez d'autant mieux ce que peuvent ressentir les personnages de Benoîte Groult, si vivants, si réels.
Vraiment, je conseille à tous de lire ce magnifique roman qui ne se lache, à regret, que sur le mot "fin".

PREMONITIONS


Stella a treize ans, des parents tout juste divorcés et un don lourd à porter : elle devine à l'avance quand et comment les gens vont mourir. Affectée par l'éclatement de sa famille, Stella essaie d'échapper à une mère trop étouffante et cherche à trouver un sens à ce don extraordinaire dont elle a hérité à l'adolescence. Mais sa vie bascule lorsque son père est accusé de meurtre. Persuadée qu'elle est la seule à pouvoir le sauver, Stella retourne alors dans son village natal pour tenter de percer le terrible secret qui pèse depuis toujours sur sa famille. Prémonitions signe le grand retour d'Alice Hoffman au réalisme magique, dont elle exploite toute la portée symbolique : son inimitable talent de conteuse est mis au service d'une intrigue à la croisée du fantastique et du roman psychologique.
Je m'attendais à un roman sur le paranormal, le surnaturel; j'ai dévoré un livre à la psychologie complexe. Les personnages sonnent juste. Aucun n'est bon ou mauvais. Chacun a ses travers et ses fulgurances. Petit à petit, depuis le chaos jusqu'à l'apaisement, les choses se mettent en place sans qu'on le comprenne pour arriver à une fin où tout est pour le mieux. Il a fallu du temps et des déchirements pour que les personnages se retrouvent en eux et avec les autres.
Je conseille donc ce livre. Bravo Alice Hoffman.

Le régime - 2ème semaine

Voilà, une semaine de quelques privations vient de passer...
Si peu de verres de vin...quelques sucres en moins. Des légumes...
Résultat : j'ai pris 600 grammes !
Bon, je sais c'est rien...c'est juste un peu de plus pour le moral en moins.

Mais peut-être que mon corps répartit les kilos plus judicieusement...Qui sait ? ...
Alors on continue sur le chemin du repentir calorique.
Et comme pour toute privation, c'est quand j'ai pas le droit de toucher que j'ai le plus envie de....

Je vous raconte pas mes rêves d'orgies choucroutesque, cassoulesque, burgesques même...
Dieu merci, j'adore la salade... !!

Merci Philippe pour ce bon tuyau, petit rappel d'un de mes défauts : je parle beaucoup à table, du coup, j'oublie de manger...C'est donc pas demain que je ferai voeu de silence...A bon entendeur, justement !

mercredi 12 mars 2008

Le régime

Pendant des années, j'étais fin, longiligne, svelte. Pendant des années, j'étais jeune. Je pensais que ça durerait toujours. Je pensais que mon corps était comme une statue immuable.
J'ai vécu sur une Vérité qui s'est transformée, au fil des années, en Illusion.
Pendant quelques années, j'ai refusé de voir la Réalité. Je ne voyais que mon Sentiment. Ma Vision.
Erronée. Erreur.
Cette année, j'ai vu que j'avais vieilli. Merde, j'ai plus 18 ans. Merde, j'ai pris 10 kilos en 10 ans.
Et re-re-merde, ça me plait pas du tout.
Alors j'ai entamé un régime. A ma sauce. Enfin...sans sauce, plutôt.
Dimanche, j'en ai profité à mort ! Champagne, vin blanc, vin rouge. Et hamburgeeeeeeeer......!!!!
Et puis voilà, j'ai entamé la semaine au régime. Plus d'alcool. Plus de sucre. Du léger. Des légumes.
Première impression : ça fait bizarre d'avoir cette vague impression de faim, tout le temps. Jamais bien rassasié...C'est pas marrant en fait ! D'être au régime.
Bon l'objectif est de perdre 8 kg, et sutout un bedon disgracieux. Afin de retrouver les "poutres apparentes", comme quand j'étais ado ;)
Ben oui, je réalise que je veux pas vieillir. Et comme j'ai bien conscience que c'est inéluctable, autant entretenir tout de suite la boutique ! Je voudrais pas m'en mordre les gros doigts à 40 ans, et puis au-delà ...

jeudi 6 mars 2008

LE danseur les enfants de la tele

LE danseur les enfants de la tele
Vidéo envoyée par anjinho75

Attention, âmes sensibles, s'abstenir !
Interdit aux couilles-molles...

les enfants de la tele Jacques Gourrier

les enfants de la tele Jacques Gourrier
Vidéo envoyée par anjinho75

Jacques Gourrier, il a peur des animaux...C'est pas de sa faute !
Le problème, c'est qu'il a été chargé de la chronique "animaux" de l'émission "40° à l'ombre"...
Alors Jacques, il y va, mais il a la trouille !!

Tournez manège LE bêtisier

Tournez manège LE bêtisier
Vidéo envoyée par e-boueur

C'est le top du top de cette émission que regardait nos mamies quand on était petits.
Qu'est-ce que j'ai pu me marrer avec ce best of ! Bravo à tous !

Jospin : la chute !

Jospin : la chute !
Vidéo envoyée par Trendio

Comme ça vient d'être réclamé , voilà la mémorable chute et honte de sa vie de Lionel Jospin. C'était avant le relooking, souvenez-vous !

Betisier les enfants de la tele nous revendiquons

Betisier les enfants de la tele nous revendiquons
Vidéo envoyée par beurberry30

Pour moi, c'est le MEILLEUR montage de bêtisier ! Ever !
il y a
"et l'avion, vous croyez ?!"
"Moi madame, je réclame pour les poubelles"
le CGTiste "nous revendiquons"
le superbe papy "Bécassine"
et enfin "Tu veux que je t'éclaire avec mon cul?!"
Juste du bon foutage de gueule, quoi !

Jean Luc Lahaye et la Géo

Jean Luc Lahaye et la Géo
Vidéo envoyée par The-Phantom

Ecoutez bien l'immensité de connerie que nous donne Jean-Luc, comme ça, sans compter !
Alors ... question :
Bibie est-elle Camerounaine ou Canéenne ??

Les premiers pas

Sixtine,
notre fille,
est née le 07 Avril 2007. Le temps passe avec elle. La vie a changé depuis elle. Un enfant change la vie. Je crois surtout qu'elle lui donne un sens. Parce qu'avant, je vivais surtout pour moi. Je cultivais l'égoïsme sur les branches de mon indolence.
Depuis qu'elle est arrivée, il y a un sens à toute chose. Il y a un but.
Un enfant, c'est beaucoup de contraintes. Ne rentre pas trop tard. Ne la laisse pas prendre frois. Attention, elle va tomber. Pourquoi tu veux pas dormir ?
Un enfant, c'est beaucoup d'emerveillement. ça s'entraîne à dire "Papa". ça râle quand c'est pas content. Quand tu lèves la voix "Oh !!" elle répète gentiment "OOOh". Tu dis "un", elle dit "deux".
ça avance un pied, et ça marche sur l'autre. Et puis un jour les pas s'enchaînent. On planque des trucs mais en même temps, faut pas que notre univers change. On passe notre temps à dire "Non !" Elle nous regarde étonnée et recommence. Elle fonce vers l'interdit. Parce que c'est beau, nouveau, c'est la Vie, pour elle.
Alors avec elle, on s'émerveille de tout ! On retrouve à travers ses yeux les beautés de l'innocence; on (re)découvre toujours. Et c'est beau.

Comment avez-vous vécu les changements de vie depuis l'arrivée de votre enfant ?
Je pense qu'il ne faut pas vivre à travers lui. Il ne faut pas se perdre. Il faut préserver son identité propre. Mais en même temps, il faut l'inclure à notre vie. A tout. C'est ça "fonder une famille". C'est être "un" et être "ensemble".

C'est comme ça que tout a commencé

Bonjour à toutes et tous.

chaque fois, on pense que c'est la bonne, on est sûr de soi. Parfois, on se plante, parfois on avance. J'ai rêvé que je partais pour réussir. Le problème, c'est que je savais pas ce que je voulais réussir. Alors j'ai résumé ça en "ma vie". J'ai tenté de cerner à quoi j'attachais de l'importance dans la vie. Il y a des gens, il y a des lieux. Des objets. Des sentiments. Des espoirs. Des rêves qui périssent et d'autres qui reviennent. Des douleurs indicibles. Des bonheurs, des petits, des grands, qui apportent quelques pierres à l'Oeuvre du Bonheur.
Il y a peut-être des secrets. Il y a surtout des échanges. Des envies, des besoins.
Et puis il y a vous.
Je n'écris pas pour moi. Je dis pour que vous lisiez. Je parle pour vous lire. J'espère ne pas être seul dans une bulle. Je veux être avec vous.
Alors je me suis décidé à faire ce blog, pour parler de la vie, de la mienne, de la votre, de la leur. Les goûts, les dégoûts, les Mots et le Coeur.
C'est comme ça que tout a commencé...