
Le temps est lourd en cette dernière semaine d'août de l'an 79, l'atmosphère étouffante dans la somptueuse baie de Naples où de nombreux Romains sont venus savourer les derniers jours de l'été. Une étrange odeur de soufre flotte dans l'air. Attilius, jeune ingénieur chargé de l'entretien du gigantesque aqueduc qui alimente la baie en eau potable, est inquiet. Son prédécesseur a disparu sans laisser de traces... et le Vésuve se réveille. Les signes du désastre se multiplient. Attilius pressent que la ville de Pompéi se prépare à vivre ses dernières heures et tente l'impossible pour sauver la vie de Corelia, la fille de son pire ennemi, dont il est tombé amoureux. L'auteur, en dramaturge raffiné, fait du lecteur le témoin d'un implacable compte à rebours.
Avec ce livre, on découvre une Italie moderne, avec sa puissance, sa fierté, son insouciance, son opulance. Ah Pompéi, son raffinement, ses marchands, ses tavernes, ses bordels, ses putes, ses esclaves et ses nantis. Et puis la menace; l'angoisse pour certains, la confiance pour d'autres.
On est en 79 av JC, mais ça pourrait se passe aujourd'hui, parce que les hommes ne sont toujours que des hommes. C'est comme pour le Titanic, on connaît l'issue fatale, et pourtant, on tremble en craignant le pire et on se demande qui en réchappera...
J'ai dévoré le livre... Alors je le dis, parce que le dernier livre que j'avais lu ne m'avais pas plus, alors j'en ai pas parlé...
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